Signez et rejoignez-nous pour demander à la Banque centrale européenne de cesser de financer les fossiles 👇
Personne ne sait à quoi ressemblera le futur une fois la pandémie de coronavirus maîtrisée, mais une chose est sûre : les combustibles fossiles n'y ont pas leur place.
Alors pourquoi la Banque centrale européenne (BCE) réagit-elle à la crise en finançant à coup de plusieurs milliards les industries les plus polluantes ?
1100 milliards d'euros. C'est le montant impressionnant que la BCE va dépenser cette année pour soutenir l'économie. Et si nous n'agissons pas maintenant, une partie de cette énorme somme ira remplir les poches d'entreprises minières, pétrolières, gazières et aériennes -- nous éloignant définitivement de la relance verte promise par l'UE et nous conduisant tout droit vers la catastrophe climatique.
Avant la prochaine réunion de la banque ce jeudi prochain, nous devons nous rassembler et exiger que la BCE fasse passer la survie de notre planète avant les intérêts des plus grands pollueurs !
Des centaines de milliers de personnes comme vous se sont adressés à l'Union européenne pour s’assurer que ses dépenses d'urgence face au coronavirus soient en conformité avec les objectifs de transition climatique juste et équitable. Désormais, avec l'appui des commissaires européens, des gouvernements et des organisations environnementales, nos chances de parvenir à une relance verte sont plus grandes que jamais.
Mais grâce à son mystérieux système dit « d'assouplissement quantitatif », la BCE pourrait bien anéantir ce projet. Elle s'apprête à accorder jusqu’à 132 milliards d'euros aux plus gros pollueurs européens, allant de Shell à Total, en passant par Fortum, cette entreprise d’énergie qui veut absolument poursuivre en justice les Pays-Bas pour avoir initié une sortie nationale du charbon.
Ces multinationales nous ont déjà menés au bord du gouffre climatique. Il y a seulement quelques jours, le cyclone Amphan, l'une des plus fortes tempêtes jamais enregistrées, a semé la destruction à travers la baie du Bengale. Les effets de la crise climatique sont déjà là, et la hausse continue des températures ne fera qu'augmenter la fréquence et la puissance de ces super-cyclones.
Avec les poches pleines à craquer de milliards supplémentaires, octroyés sans conditions, imaginez combien de vies et de paysages ces multinationales polluantes vont-elles encore détruire.
La pandémie a été dévastatrice, mais notre projet de relance pour en sortir est une occasion sans précédent d'apporter un changement durable et significatif pour la planète et tous ses habitants. À l'heure où même les banques privées commencent à prendre leurs distances par rapport au charbon, au pétrole et au gaz, nous ne pouvons pas laisser la BCE ruiner nos progrès.
Le moment est venu de révéler les pratiques honteuses de la BCE, de la pousser à couper ses liens avec l’industrie des énergies fossiles et de lui demander d'investir dans l'avenir vert que notre monde mérite. Faites entendre votre message jusqu'aux plus grands décideurs européens !