Signer

Appel à l'annulation de la vente aux enchères toxiques des 30 blocs pétroliers en RDC

Nous demandons à Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo (RDC), l’annulation de la mise aux enchères de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers programmée pour les 28 et 29 juillet.

Il s’agit d’empêcher une catastrophe climatique et de protéger les droits des populations vulnérables qui vivent dans les zones ciblées pour l’exploration pétrolière.

Malgré les dénonciations et les appels au respect de la science, le gouvernement de la RDC s’apprête à saper encore plus l’Etat de droit, en détruisant l'un des écosystèmes les plus sensibles au monde, au mépris des droits des communautés locales et de la lutte contre le changement climatique.

 Ajoutez votre nom !


Notre demande :

Nous demandons à Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo (RDC), l’annulation de la mise aux enchères de 16 blocs pétroliers programmée pour les 28 et 29 juillet. Il s’agit d’empêcher une catastrophe climatique et de protéger les droits des populations vulnérables qui vivent dans les zones ciblées pour l’exploration pétrolière.

Pourquoi nous demandons celà:

Le 8 avril 2022 - quelques mois seulement après la signature d’un accord de 500 millions de dollars avec les bailleurs de fonds à la COP26 de Glasgow - le gouvernement congolais a approuvé un plan de vente aux enchères de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers, dont neuf dans l’écosystème ultrasensible de la Cuvette centrale.  Trois de ces blocs sont situés dans une zone de tourbières qui constitue une véritable bombe à carbone.

Les tourbières de la Cuvette centrale, chevauchant la frontière des deux Congos, sont le plus grand complexe de tourbières tropicales, estimées à stocker environ 30 gigatonnes de carbone, soit l’équivalent de trois ans d’émissions mondiales de CO₂. En raison de son inaccessibilité, on sait encore peu de choses sur la riche biodiversité de ses écosystèmes irremplaçables. Plus de la moitié des tourbières sont situées en RDC, qui abrite 60% de la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Contrairement aux assurances répétées du ministre congolais des Hydrocarbures, pas moins de neuf blocs pétroliers concernés par l’appel d’offres chevauchent des aires protégées.

La science est claire: les gouvernements doivent réduire de moitié les émissions de CO₂ d’ici la fin de la décennie et arrêter maintenant le développement de tout nouveau projet de combustible fossile (pétrole, charbon et gaz). Le projet du gouvernement congolais sape les efforts mondiaux de lutte contre la crise climatique et menace l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C.

Et la responsabilité pour cette catastrophe annoncée est partagée : l’accord signé à la COP26 n’empêche en rien l’exploitation du pétrole dans les tourbières et les aires protégées pourvu que les mesures de “mitigation” soient prises.

Lancer un appel d’offres pour exploiter du pétrole à quelques semaines des réunions de la pré-COP27 à Kinshasa et, en pleine forêt, à Yangambi est une grave erreur. 

Malgré les dénonciations et les appels au respect de la science, le gouvernement de la RDC s’apprête à saper encore plus l’Etat de droit, en détruisant l'un des écosystèmes les plus sensibles au monde, au mépris des droits des communautés locales et de la lutte contre le changement climatique.

 Ajoutez votre nom !

Bonjour !

Nous avons gardé vos coordonnées, cliquez ci-dessous pour continuer.

Ne pas ? Déconnexion

Des millions de personnes prennent des mesures simples et rapides pour la justice climatique : rejoignez-les. Nous autorisez-vous à vous envoyer des emails sur les campagnes, les actus et les actions importantes ?

En soumettant vos informations, vous adhérez à notre politique en matière de confidentialité ainsi qu’à nos conditions de service. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.