La crise écologique et économique frappe les Français de plein fouet et malgré les récents records de température, le ministre des Finances et de l'Energie, Bruno Le Maire, refuse une fois de plus d'investir dans la transition énergétique, suggérant à la place au secteur privé de payer pour cette dernière sans proposer de mesures crédibles pour les y inciter. Alors qui va payer ?
Nous avons des solutions : taxer les superprofits des entreprises polluantes, instaurer un ISF climatique et supprimer les niches fiscales néfastes à l’environnement, comme celle sur le kérosène.
Rejoignez-nous pour demander à Bruno Le Maire d'appliquer une fiscalité plus juste et d'obliger les grands pollueurs à financer une transition énergétique verte et socialement juste : SIGNEZ maintenant !
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Dans une annonce récente, le Ministre des Finances Bruno Le Maire semble s'entêter dans la mauvaise direction en annulant 10 milliards d'euros de dépenses budgétées, dont 2,1 milliards qui étaient destinés à l'écologie.
On marche sur la tête ! Les plus riches et les multinationales aux profits obscènes sont les principaux pollueurs, alors même qu’ils contribuent le moins à la transition. Quand on sait qu'une taxe sur les superprofits de TotalEnergies aurait pu rapporter jusqu'à 2 milliards d'euros à l'État et permettre de financer la rénovation thermique d'une partie des logements de France, cette décision est scandaleuse.
Aujourd’hui, la fiscalité carbone, censée permettre le financement de la transition, pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés.
La fin des niches fiscales néfastes à l’environnement permettrait à l’Etat d’économiser jusqu’à 10 milliards d’euros par an, tandis qu’un ISF climatique amènerait 10 milliards d’euros supplémentaires.
Mises bout à bout, ces mesures, accompagnées de réformes complémentaires, permettraient de dégager de nouveaux revenus pour la transition qui, on le rappelle, pour être mise en place de manière juste, nécessite 66 milliards d’euros d’investissements par an d’ici à 2030.
Il est donc évident que, contrairement aux affirmations de Bruno Le Maire, nous avons besoin d'une action publique forte et de la contribution équitable des plus pollueurs pour relever de manière juste le défi climatique.