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Appel des enseignant.e.s pour la planète

Nous, enseignant.e.s, avons une responsabilité majeure face à l’urgence de la crise climatique et écologique.

"Nous appelons tou.te.s nos collègues, du primaire, du secondaire et du supérieur, enseignant.e.s, agent.e.s, personnel administratif… à participer à la grève internationale des étudiant.e.s et des lycéen.ne.s le 20 septembre prochain et à reconduire le mouvement jusqu’à obtenir les changements profonds qui s’imposent.

Nous ne voulons plus être les instruments d’une propagande rassurante, qui rend invisible la catastrophe écologique. Nous devons accompagner nos élèves dans leur mobilisation en cette période cruciale. Si nous voulons limiter l’impact des catastrophes à venir, il nous faut agir."

Signez l'appel et rejoignez la mobilisation !


"Nous appelons tou.te.s nos collègues, du primaire, du secondaire et du supérieur, enseignant.e.s, agent.e.s, personnel administratif… à participer à la grève internationale des étudiant.e.s et des lycéen.ne.s le 20 septembre prochain et à reconduire le mouvement jusqu’à obtenir les changements profonds qui s’imposent.

Nous ne voulons plus être les instruments d’une propagande rassurante, qui rend invisible la catastrophe écologique. Nous devons accompagner nos élèves dans leur mobilisation en cette période cruciale. Si nous voulons limiter l’impact des catastrophes à venir, il nous faut agir."


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Greta Thunberg a 15 ans, et elle fait la grève de l’école : elle dit que rien ne sert d’étudier si la planète agonise. Greta a raison : elle, qui pourrait être l’une de nos élèves, nous ouvre les yeux.

Nous, enseignant.e.s, avons une responsabilité majeure : ce que dit cette jeune fille, sur l’urgence absolue d’agir face à une crise écologique et humanitaire sans précédent, nous le savons. Les médias, les scientifiques nous l’ont assez répété. Nous le savons mais nous nous taisons. Dans nos salles de classe, nous avons accepté trop longtemps d’enseigner le « développement durable », entretenant chez les élèves l’illusion que la situation était sous contrôle, prise au sérieux par les gouvernements du monde. Au contraire, nos élèves doivent savoir que les gouvernements actuels, tout en jouissant des bénéfices des énergies fossiles, leur laissent le fardeau du dérèglement climatique. Nos élèves doivent savoir qu’ils devront probablement subir leur avenir et non le choisir, à cause de l’inaction criminelle des gouvernements passés et présents.

Car la crise n’a pas été empêchée : canicule, sécheresse, inondations, migrations, déstabilisations politiques ou encore effondrement de la biodiversité tissent désormais la trame de l’actualité dans le monde, et nous constatons avec effroi que le discours institutionnel, le contenu des programmes n’en dit pas un mot : tout se passe dans l’Education Nationale comme si rien ne se passait sur Terre.

Face à ce constat nous déclarons que nous ne voulons plus être les instruments d’une propagande rassurante, qui rend invisible la catastrophe écologique. Nous devons au contraire dire à nos élèves que la situation est gravissime, sur le climat qui s’emballe, la biodiversité qui disparaît, la pollution qui pénètre jusque dans nos cellules, et qu’aucun diplôme ni aucune formation ne les protégera contre cela. Parce que nous avons leur confiance, nous devons leur faire prendre la mesure de ce qui est en train de se passer. Parce que nous sommes des pédagogues, nous saurons trouver les mots. Nul ne pense à faire sombrer les élèves dans la panique : au contraire, nous devons plus que jamais leur montrer que les savoirs et les savoir-faire sont des ressources pour comprendre, penser et réagir face à l’effondrement.

Nous, enseignant.e.s, devons également accompagner nos élèves dans la mobilisation de tou.te.s qui s’impose maintenant en cette période cruciale. Si nous voulons limiter l’impact des catastrophes à venir, des changements d’ampleur révolutionnaires doivent intervenir dans le partage des richesses et du pouvoir, dans la production et la consommation des biens, dans le rapport au vivant. Rien n’adviendra sans pression citoyenne, et sans une mobilisation historique. L'automne 2019 sera l’une de nos dernières chances d’agir : d’ores et déjà, nous appelons tou.te.s nos collègues, du primaire, du secondaire et du supérieur, enseignant.e.s, agent.e.s, personnel administratif… à participer à la grève internationale des étudiant.e.s et des lycéen.ne.s le 20 septembre et à reconduire le mouvement jusqu’à obtenir les changements profonds qui s’imposent. Loin de vouloir nous opposer ou faire concurrence aux mouvements déjà en cours (contre la réforme Blanquer, mouvements des Stylos Rouges…), nous appelons au contraire à la convergence et à l’union de tou.te.s celles et ceux qui luttent pour notre jeunesse. Nous appelons l’ensemble des syndicats de la profession à soutenir cette grève et celles qui suivront. Que nos établissements soient des écoles mortes en ce 20 septembre, à l’image de ce qu’ils seront si l’espoir disparaît des perspectives d’avenir de nos élèves.

Nous, enseignant.e.s, signons cet appel pour signifier que nous sommes déterminé.e.s à agir pour l’avenir de nos élèves.

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